Histoire de trois femmes complètement différentes, dans 3 endroits différents. Au fil des chapitres on les découvre et, leur histoire finit par se rejoindre.
J'ai adoré ce livre plein d'émotion.
j'ai relu avec un immense plaisir ce livre publié en 2015. Hymne à la liberté de pensée face à l'obscurantisme, aux préjugés, à la barbarie.
Récit très fort et magnifique qui interpelle et bouscule dans lequel,l'autrice rappelle la cause des femmes opprimées par intégrisme .
17 ! C'est le nombre de coups de couteau que reçoit Cécile Malzieu. Avec des mots simples, précis, Philippe Besson fait le choix de laisser la parole au fils aîné pour nous narrer l'inimaginable.
Nous rentrons ainsi dans l'intimité de ce foyer où la vie quotidienne ne laisse présager un tel drame. Quoique ! En y réfléchissant bien, la violence conjugale y rôde sournoisement : humiliations, colères, gifle qui part...
Et les voisins, collègues ou amis n'ont-ils rien vu ? Ou n'ont-ils rien voulu voir ?
A 13 et 19 ans, ces enfants, victimes collatérales de violences conjugales pourront-ils survivre, vivre ou encore se reconstruire après un tel cataclysme ? Leur mère a été tuée et le meurtrier n'est autre que leur père !
Un roman pudique, concis et d'une grande sensibilité.
Je lis et j'aime tous les romans de Karine de Tuil. Ce dernier ne fait pas exception. Chaque mot est choisi, ajusté et d'une précision chirurgicale. Le récit et l'analyse en sont d'autant plus poignants.
Y a-t-il une bonne ou une mauvaise décision ? Celle qui est prise peut-elle être comprise ? Chacune de nos décisions peut-elle entraîner des effets collatéraux ?
Karine Tuil nous met dos au mur face à nos propres choix !
Oui il fait 760 pages mais une fois en main vous ne le lâcherez plus notre personnage principal Léo.
C’est la magie de l’écriture de Giebel , fluide, passionnant, choc, intense, attachant.
J'ai adoré suivre notre héroïne et les romans de Minier sont tous vraiment excellent ! Celui - ci continue dans la même lancée
L’illusion est parfaite du début jusqu’à la fin du livre ; nous suivons un jeune romancier à l’imagination débordante ; Le mystère tourne autour d’un grand prestidigitateur dans une station de ski envoûtante !!
Du suspens et des intrigues du début jusqu’à la fin ! J’ai adoré
Une enquête pleine de retournement.
plusieurs énigmes à résoudre avec le commissaire Grimm.
Intrigue drôle et intéressante a lire on apprend également des faits qui ont marquer le temps comme certaine invention, fait divers et supercherie !
Livre très intéressant sur ce que l'on transmet à nos enfants selon le récit ou l'absence de récit de nos parents, grand-parents. C'est l'histoire de 3 générations d'hommes tout au long du 20ème siècle.
On ne présente plus Sharko et Thilliez ! Mais quand même.... cette nouvelle histoire criminelle nous tient en haleine de bout en bout. Une équipe du 36 Quai des Orfèvres d'envergure et un petit nouveau qui tient à y faire sa place ! Une enquête menée sans téléphone portable, au son des touches des machines à écrire où on laisse présager un avenir certain à l'informatique et aux tests ADN dans les investigations policières !!!
Des personnages au profil psychologique surprenant et fouillé. AD-DIC-TIF !
A travers l'histoire de Betty nous rentrons dans le cercle intime de la famille Carpenter. Nous traversons cette épopée familiale dans la douleur, la tristesse, la violence et le dégoût. Mais lire "Betty" c'est aussi partir à la rencontre d'un père Cherokee qui saupoudre ce roman d'histoires enchanteresses, de magie, de poésie, d'amour, de sagesse et de grandeur d'âme. Betty va perdre peu à peu l'innocence de sa jeunesse mais trouvera dans les légendes de son père, dans sa relation à la nature et dans sa puissance d'écriture la force d'encaisser les drames, de tomber, de se relever et de choisir de vivre libre.
Une fois le livre terminé, Betty est toujours là : dans votre esprit et votre cœur. Un roman déchirant et lumineux !
Edita, 9 ans petite fille juive est envoyée avec ses parents dans le camp de Térézin puis Auschwitz. Pendant ces années interminables de captivité, Edita va faire preuve d'un courage exemplaire et d'une rage de vivre incroyable.
Elle est détenue dans le "bloc familial" où de nombreux enfants étaient regroupés. Une école clandestine va se mettre en place et Edita va accepter de stocker les 8 livres arrivés au camp par miracle !
Antonio G. Iturbe a réussi à nous décrire la vie à Auschwitz avec des mots précis et émouvants. C'est à la fois un cours d'histoire et un roman poignant. On comprend l'importance de l'éducation et des livres dans ces instants de survie.
On ne peut qu'admirer la bienveillance et la force de vie de cette jeune adolescente.
Les dernières pages où l'auteur raconte ses rencontres successives avec Dita Krauss donnent l'envie de poursuivre ce récit avec la biographie : "Moi, Edita KRAUSS, la bibliothécaire d'Auschwitz."
Rosa, la quarantaine, vit seule avec son fils d'une vingtaine d'années. Ils sont proches, très proches. Rosa est une mère aimante attentive. Son seul but est de rendre Lino heureux et de ne pas refaire les mêmes erreurs que sa propre mère...
Tout s'écroule le jour où Lino est arrêté par la police, accusé du viol et du meurtre du petit Martin.
Caroline Dorka-Fenech se met dans la peau et la tête de cette mère accablée. Elle arrive à nous décrire avec des mots simples et justes les sentiments et les prémonitions de Rosa.
"Rosa dolorosa" : douleurs physiques (phlébite) qu'elle veut cacher et douleurs de mère qui découvre mal connaître son enfant chéri. On accompagne Rosa dans cette quête de vérité au fil des pages que l'on tourne avec l'envie de savoir et la crainte de comprendre.
Excellent premier roman !
A faire lire à toutes les jeunes femmes adultes pour leur faire prendre conscience que rien n'est acquis dans les droits des femmes et que ceci sont très récents en France..... seulement il y a 50 ans....
Cédric Gras retrace l'histoire soviétique depuis les années 30 à travers le prisme de l'alpinisme.
Evgueni et Vitali Abalakov seront tantôt adulés après leurs exploits tantôt torturés sous la Terreur. Vitali l'aîné réussira encore des belles ascensions après l'amputation de plusieurs doigts.
A travers ces pages, on imagine les heures passées aux archives pour percer le mystère soviétique et pour mettre en avant deux héros finalement trop peu connus.
Cédric GRAS explique que dans un premier temps il s'agissait pour l'URSS de détrôner les nazis des plus hauts sommets puis de batailler avec les Américains pour gagner la bataille des cimes en parallèle avec celle de l'espace.
Une autre façon de réviser l'histoire de l'URSS!
Je viens de refermer ce livre et je fais miennes les paroles de François Mauriac : "Gérard Philippe, je ne le connais pas. Je n'en prends pas moins ma part de chagrin.Il n'est personne en France qui ne l'ait perdu. Et même dans le monde".
C'est un portrait en noir et blanc d'un jeune acteur charismatique, aux yeux doux et rêveurs, à l'air romantique qui est arrivé jusqu’à moi.
A travers ce texte élégant et pudique, je fais la connaissance d'un acteur au sommet de son art à l’avenir encore très prometteur mais aussi d'un père et d'un mari aimant goutant aux joies simples de la vie. D'un homme aux convictions profondes, extrêmement humain dont la gentillesse n'a d’égal que la défense et l'aide aux moins chanceux.
Sous la plume de Jérôme Garcin je suis immergée dans la vie intellectuelle et artistique des années 50. J'y croise les plus grands : Jean Vilar, Aragon,Vercors, Autant -Lara, René Clair... Autant de noms qui ont laissé derrière eux une œuvre littéraire, théâtrale ou cinématographique. Dans la chambre rue de Tournon, aux côtés d'un Gérard Philippe extrêmement fatigué, je découvre ou revisite les auteurs classiques, les tragédies grecques. Je lis ses projets.
Ce matin du mercredi 25 novembre 1959 à 11h50 quand la dernière étincelle de vie quitte celui qui restera un éternel jeune premier ma gorge se noue. Mais il me plait de croire, comme l'écrivit Aragon sur son message de condoléances, que "le Cid ne meurt pas" !
Le marais, les oiseaux et l’océan tumultueux des rives de Caroline du Nord constituent non seulement le décor mais le point d’appui essentiel de ce roman. J'étais donc très curieuse de découvrir ce roman , et j'ai passé un excellent moment ! Les pages se sont tournées toutes seules, et j'ai été happée du début à la fin par l'histoire de Kya. Délia Owens, zoologue, a construit son roman avec deux intrigues temporelles : l'une avec l'enfance et l'évolution de Kya , petit être sauvage et fragile qui grandit seule aux côtés des animaux du marais et l'autre, une enquête policière sur le présumé meurtre d’un jeune villageois. Au fil des pages, cette investigation prend forme et amplifie le rythme du récit. Au travers de ce livre, Delia Owens nous parle aussi des préjugés, du racisme, de l'amour mais aussi de l'abandon, de la solitude.
Impossible ne pas être émue en refermant ce roman qui offre un délicieux moment de lecture et de dépaysement Un roman à découvrir si vous êtes amoureux de la nature, si vous aimez les destins hors normes, ou encore les best-sellers américains. Kya m’a touchée et j’ai eu envie de croire à son histoire.
Comment ne pas être touché par "Mur Méditerranée" ? En lisant ce livre avec à la foi passion et rage, j'ai perdu mes repères spatio-temporel.
L'auteur décrit les horreurs vécues par des centaines d'êtres humains dans des camions qui assurent la transition vers des camps. Vers Auschwitz? vers Dachau en 1942? Pas du tout. Les scènes se déroulent au 21ième siècle en Libye. Elles décrivent l'atrocité vécue par des gens qui fuient la misère, la guerre. Plus loin est évoqué un mur en pleine mer pour "se protéger" des migrants. Suis-je entrain de lire un discours de campagne présidentielle américaine ?
Ce livre ne peut pas laisser indifférent. Mais que faire après une telle lecture pour que nos petits-enfants dans 20 ans ne nous reprochent pas de n'avoir rien fait. Car nous ne pourrons pas dire " Je ne savais pas"!
Et si ce livre était envoyé à tous nos politiciens et diplomates européens ?
Tout d'abord quelle belle couverture !
Tracy a 17 ans et vit en Alaska en bordure de forêt. Ses passions : la chasse et la course en chiens de traîneau, passion que lui a transmis son père . Elle a aussi un autre don (… ou une malédiction), secret et effrayant, qui lui vient de sa mère et qui engendre un lien très singulier à la forêt et à ceux qui la peuplent...
Un roman troublant et ensorcelant, à la croisée des genres entre une littérature des grands espaces ( les paysages fantastiques de l’Alaska sont dépeints merveilleusement bien),un thriller avec une pointe de fantastique et un roman initiatique qui traite de la quête d’identité entre bestialité et humanité,
Biographie d'un migrant syrien réfugié en France. Hakim, chef d'entreprise voit sa vie basculer dans l'horreur : torture, intimidation, emprisonnement arbritaire. Faut-il tout quitter ? Sa femme, son enfant, sa famille, son travail, ses amis ?
Oui tout quitter pour survivre ! Une BD qui ouvre notre regard, notre esprit et notre cœur. Poignant, déchirant, révoltant !!!
Du fond de sa cellule qu'il partage avec Horton condamné pour meurtre, Paul Hansen nous fait revivre toutes les péripéties de sa vie.
Dès le début du récit, ces deux prisonniers nous touchent profondément. On souffre avec eux des conditions inhumaines de leur détention. On se pose beaucoup de questions sur les raisons de leur emprisonnement. Pourquoi un fils de pasteur et un fils de professeur se retrouvent dans une cellule? Très vite, on saisit que ces deux trajectoires de vie ont été semé d'embuches.
Roman rempli d'amour, d'humanité et d'espoir.
Roman que l'on referme avec un petit pincement au coeur tellement Jean-Paul Dubois a su nous rendre des personnages attachants.
Trois femmes : Chochana la Nigériane, Semhar l'Erythréenne, Dima la Syrienne. Chacune se lance sur les chemins clandestins et inhumains de l'immigration. Malgré des trajectoires différentes elles se retrouvent sur le pont d'un chalutier de fortune malmené par les éléments qui se déchainent. Au large de Lampedusa l'espoir d'une vie nouvelle en Europe les attend, espèrent-elles. Mais il faut franchir ce mur de haine, de sang... cette Méditerranée loin des images d’Épinal pour touristes.
Louis-Philippe Dalembert retrace avec précision et naturel dans un style fluide, le destin de ces trois femmes et remonte à l'origine de leur exil. Il rend compte avec un réalisme qui fait froid dans le dos, le sort des candidats à l'immigration depuis leur décision de quitter leur pays jusqu'à leur arrivée (pour ceux qui arrivent !). L'auteur s'est inspiré de la tragédie de 2014 où un bateau rempli de clandestins, victime d'une mer déchainée, a été sauvé en Méditerranée par un pétrolier danois le Torm Lotte.
Trois destins de femmes qui nous renvoient, tel un uppercut en plein visage, à cette inhumaine humanité !!!
Mathilde, petite fille d'un célèbre poète décédé et fille d'un célébrissime chanteur, souhaite devenir photographe.
Grâce à son nom, elle obtient le droit de photographier le Prix Nobel de la Paix.
A cause de nom, elle taira le viol dont elle a été victime par le Nobel.
Se taire pour protéger ses parents, pour répondre aux normes de la société.
Mais que faire pour se libérer elle et les futures générations du poids de ce lourd secret ?
Nous voici sur les hostiles plateaux du Tibet, à l’affût de la panthère des neiges. Une invitation à ralentir, à observer l’invisible et à se laisser envahir par la beauté du monde. L'affût allant à l'encontre de nos modes de vie caractérisés par l' impatience, l' agitation et la déconnexion du réel. Au-delà de l'attrait d'une rencontre avec un animal mythique, c'est une véritable expérience spirituelle que l'auteur décrit dans ces pages.
En toile de fond, l'auteur dénonce les conséquences désastreuses de l'activité humaine envers le règne animal.
Dans ce livre, Sylvain Tesson est fasciné par le travail et la personnalité du photographe animalier Vincent Munier ( Il y a de quoi je dois dire ! ). J’ai évidemment aimé la description des paysages désertiques tibétains qui se révèlent finalement bien vivants dès lors que l'on prend le temps de les observer. Moi qui aime la nature, j'ai aussi été émerveillée devant tant de beauté animale. Je suis aussi assez tristement d'accord avec le constat de la dégradation du monde et de l'avenir sombre qui se profile. Alors, apprenons à être patient, à regarder autour de nous, à écouter et à nous taire... plein de petits yeux nous regardent .
Une confrontation entre deux réalités : d'un coté, un vieil homme solitaire et taciturne, blessé par la vie, un berger qui défend son gagne pain et de l'autre coté un jeune loup qui lutte pour sa survie, tout ça dans une nature implacable, au cœur du massif des Ecrins.
Cette BD, à la fois conte spirituel, fable écolo ou conte philosophique questionne notre rapport au sauvage, comment gérer la nature quand elle n'est pas domestiquée. La fin est émouvante et donne à réfléchir. Intéressant aussi la postface de B. Morizot qui explore les différentes lectures possibles de l’album. Un texte qui questionne la cohabitation entre l’homme et les grands prédateurs.
Il y a assez peu de dialogues mais on ne se lasse pas de contempler les images qui nous parlent à la fois de la violence et de la beauté des montagnes .
Pour les amateurs de la montagne, de la nature et de l'humain. Une belle fable qui nous invite à rejoindre le réel.
Ce célèbre roman de Victor HUGO qui intègre un chapitre descriptif des monuments de Paris intitulé « Paris à vol d'oiseau », (rédigé avant la transformation de la capitale par le baron HAUSSMAN), est suivi d'un très intéressant article écrit en 1825 puis complété en 1832 intitulé « Guerre aux démolisseurs ». Dans cet article Victor HUGO accuse les autorités du début du XIXème siècle de vandalisme en laissant à l'abandon, ou pire, en transformant les monuments du moyen âge.
Son roman « Notre dame de Paris » qui fut un gros succès à sa sortie en 1831, malgré l'hostilité des critiques et des journaux de l'époque, a été un déclencheur qui a permis à Eugène VIOLLET le DUC de restaurer la cathédrale de Paris dans les règles de l'art entre 1844 et 1864. Lors du sacre de NAOPOLEON en 1804 il avait fallu cacher derrière d'énormes tentures les multiples dégradations de l’édifice.
La publication de ce roman a permis une prise de conscience nationale avec la nomination, comme inspecteur des monuments historiques, de Prosper MERIMEE qui a inscrit au patrimoine français la quasi totalité des cathédrales romanes et gothiques de France. Et c'était le souhait de Victor HUGO lorsqu'il écrira : « Inspirons à la nation l'amour de l'architecture nationale (c'est là un des buts principaux de ce livre) ». A. Peccoux
En empruntant ce livre je m'attendais à découvrir des révélations qu'on aurait oubliées ou délaissées sur les archives du Vatican. En fait c'est plutôt une satire politico-religieuse rédigée alors que le pape LÉON XIII était à la tête de la chrétienté en 1890. Et pour l’apprécier il faudrait connaitre le contexte de l'époque. Il est question du suicide de Rodolphe de Habsbourg et de sa femme à Mayerling et aussi de la Loge, institution franc-maçonnique. L'un des personnages déclare "si la chrétienté a pu se maintenir et prospérer c'est grâce à l'aide de la franc-maçonnerie" André Peccoux
Roman hybride entre polar et roman traditionnel, le dernier livre de Marcello Fois peut aussi être un roman familial et intimiste. Un roman atypique dont vous seul(e) serez en mesure de le qualifier !
Sergio Striggio, commissaire de police à Bolzano, a emménagé dans le Haut Adige pour y vivre secrètement son histoire d'amour avec Léo. Dans cette ville du Haut Tyrol, les faits divers sont plutôt rares jusqu'à la disparition de Michele Ludovisi, garçon de 11 ans.
Sergio Striggio débute l'enquête lorsque son père vient lui annoncer sa mort imminente. Dans un décor ouaté où il neige quasiment sans discontinuer, Sergio voit remonter les fantômes de son passé : ses relations compliquées avec son père, entre méfiances, silences, regrets et remords, le décès prématuré de sa mère et son inavouable homosexualité. Parallèlement à sa vie personnelle, l’enquête se dénoue au fil des pages et laisse aussi planer des spectres sur le passé de la famille Ludovisi.
Les deux combats de Striggio vont se percuter. Mais le choc suffira-t-il à l'aider à surmonter ses démons et s'affranchir de son passé ? A accompagner son père pour son ultime voyage ?
Quant à Michele, est-il encore vivant ? Quel est le terrible secret dont il serait la victime ?
La Seine est en crue, Gaspard Neige, un saltimbanque au cœur brisé trouve sur les quais une étrange créature : une sirène blessée dont il va tomber amoureux. On retrouve comme dans tous les livres de Mathias Malzieu son univers déjanté, sa plume faite de jeux de mots, un mélange de réalité et de surnaturel merveilleux. C'est plein de poésie, de rêve. Si vous avez envie d'un peu de douceur, ce joli conte moderne qui questionne aussi notre rapport au deuil va vous mettre des écailles bleues qui clignotent plein la tête .
Pour ce septième roman, B. Minier laisse de côté Martin Servaz pour une nouvelle héroïne Moïra. Jeune française qui fraîchement débarquée à Hong Kong pour travailler chez Ming le géant chinois du numérique, se voit abordée par la police dès le premier soir, se sent constamment suivie et espionnée.
Un thriller angoissant au suspense addictif qui nous emmène dans l'univers de l'Intelligence Artificielle, la puissance de la technologie, l'hyper connectivité et le tout numérique. Sueurs froides assurées dès la première page du livre avec une citation de Elon Musk, cofondateur et P-DG de Tesla et SpaceX : "J'ai accès aux IA les plus en pointe, et je pense que les gens devraient être réellement inquiets".
A travers la vie romancée du cartographe français du XVIè siècle Jacques le Moyne de Morgues, nous découvrons avec cette BD un épisode méconnu des livres d'Histoire : les expéditions menées par les huguenots français pour s'implanter en Amérique du Nord, avec pour toile de fond les guerres de religion. Au delà de la découverte du Nouveau Monde, l'auteur explore les tréfonds de l'âme humaine avec notamment des réflexions sur la colonisation et sa légitimité. Un roman graphique somptueux et solidement documenté.
Noir, très noir. Sanglant et funeste. Transposition de l’œuvre de Shakespeare dans une ville rongée par le chômage, la drogue, la pollution et la corruption. Vengeances, ambitions, assassinats, trahisons, loyautés. 624 pages d'une histoire dense, aux rebondissements multiples, qui s'articule autour de personnages complexes avec pour toile de fond le thème universel de la frontière entre le bien et le mal. Une histoire dont on sort essoré, lessivé !... Un grand thriller (même sans Harry Hole !)
Face à l'engouement pour la pédagogie Montessori dans les courants éducatifs actuels, ce petit ouvrage présente une bonne introduction pour qui veut en découvrir les grandes lignes…Maria Montessori, les grands principes et quelques activités. Les propos sont clairs et synthétiques. Comme l'explique l'auteur, Montessori c'est avant tout une philosophie de vie, respectueuse du rythme de l'enfant, qui implique de se décentrer, de changer notre regard sur l'enfant et dont la finalité est une éducation à la paix.
Voilà un sujet passionnant ...
Dans son témoignage, Philippe Lançon se met à nu et nous raconte avec beaucoup de sincérité et d'intensité sa reconstruction après la tuerie de Charlie Hebdo. Texte à dimension littéraire. Traumatisant, bouleversant...!
L'auteur, Catherine Gueguen, pédiatre est la spécialiste des neurosciences affectives et sociales. Celles ci étudient les mécanismes cérébraux des émotions, des sentiments et des relations sociales.Catherine Gueguen démontre tout au long de ce livre, en s'appuyant sur de nombreuses études,que la qualité des relations que les enfants entretiennent avec les adultes est primordiale.Une attitude empathique,bienveillante et soutenante est nécessaire pour que l’enfant développe de façon optimale ses capacités intellectuelles et affectives. Inversement, les humiliations produisent un stress qui est délétère pour le développement de l'enfant. Ainsi, la relation enseignant-élève est le facteur le plus déterminant dans la réussite scolaire.Cette posture bienveillante ne va pas de soi, les enseignants ne sont pas formés mais Catherine Gueguen explique que cela s'apprend et se travaille.
Ce livre s’adresse aussi bien aux parents qu’aux enseignants.Il fait référence à de nombreux travaux scientifiques (peut-être trop ?). La troisième partie est plus axée sur les mécanismes cérébraux. Personnellement, j'ai eu une impression de redite ...
Dans cet essai , Jacques Tassin nous invite à envisager l'arbre comme une source d'inspiration .Le titre peut être trompeur : il ne s'agit pas de dire que les arbres pensent . D'ailleurs , l'auteur dénonce l'anthropomorphisme. La problématique serait plutôt :Que peut-on apprendre du mode d'existence des arbres pour repenser et améliorer le nôtre ?
En se basant sur notre passé arboricole de primates, Jacques Tassin démontre que nous avons été construits par les arbres; Il n'est donc pas étonnant que des liens nous unissent à eux depuis toujours et que nous ressentons le besoin de nous reconnecter au vivant...Les arbres sont bénéfiques pour l'environnement, pour notre santé et surtout ils ont aussi à nous apprendre de part leur manière d'être au monde .
C'est un ouvrage court (125 pages),est scientifique certes mais on retrouve aussi le coté sensible,poète et philosophe de Jacques Tassin avec de nombreuses références littéraires. J'ai trouvé ce livre passionnant.
Regardons les arbres autrement... Apprenons à repenser le vivant et reconnectons nous à la nature . . . Promenons nous dans les bois ...Oxygènant
Voilà une bonne nouvelle : tout n'est pas déterminé à l'avance !C'est l 'histoire de l 'inné et de l'acquis.Une révolution : le concept d'épigénétique . Joël de Rosnay explique comment l'environnement influe sur l'expression des gènes.Nous sommes comme le chef d'orchestre d'une symphonie , co -auteur de notre vie en agissant sur nos propres gènes et en modifiant notre mode de vie mais aussi en prenant part dans l’évolution du monde.
Les deux premières parties du livre sont intéressantes ,faciles d'accès ,Joel de Rosnay nous donne des conseils pour vivre mieux .La troisieme partie ,l' épigénétique appliquéé à la société :collectivement, nous pouvons agir sur l’expression de certains comportements et ainsi rendre « la société meilleure « ... .Là j'ai été dépassée par les évènements :)... trop abstrait pour moi ...
Et puis la couverture est jolie,non ?...le titre ... La symphonie du vivant ...et l'illustration ...la fleur de pissenlit ..plein d'optimisme et de liberté !
Le roman est original car il mêle nature writing et polar.
C'est superbement bien écrit et la construction du roman est intéressante (passé/présent).
Ca parle d'animaux sauvages mais aussi d'hommes ,d'amitié, de mensonges, de vengeance....et de rédemption ...
Bill travaille dans un refuge au fin fond de la foret .Il accueille des animaux infirmes ou blessés et se dévoue pour eux qui ne peuvent survivre en liberté ….mais un jour un ami d'enfance revient pour demander réparation et le passé de Bill lui revient à la figure.Aura - t -il le droit à une seconde chance ?
Ce que j'ai préféré c'est l'atmosphère de ce roman, le lien très fort à la nature , les descriptions de paysages grandioses et les effets de miroir entre Bill et ses animaux estropiés, dans lesquels il se voit....Il ne pouvait que me plaire !J'ai adoré !
Mardi : 15h-18h
Mercredi : 9h30-12h30 / 14h-17h
Jeudi : 15h-18h
Vendredi : 15h-19h
Samedi : 9h30-12h30